L’ostéopathie est née aux États‐Unis dans le courant du XIXe siècle, du génie d’un jeune pasteur américain nommé Andrew Taylor Still.
Né en 1828, il suit d’abord des études d’ingénieur puis des études de médecine, l’association de ces deux compétences lui permettant d’appliquer à l’anatomie les principes de la mécanique.
Etant installé en proximité des populations indiennes, il puise son inspiration dans la médecine traditionnelle des indiens, qui pratiquent les manipulations articulaires depuis des siècles.
Il développe ainsi progressivement les bases et concepts de la médecine ostéopathique :
– « La vie est mouvement », ce qui peut signifier que chaque organe et chaque articulation du corps doivent disposer d’un mouvement physiologique pour garantir l’état de santé.
– « La règle de l’artère est suprême », ce qui signifie que la libre circulation des fluides dans notre corps est garante de notre santé.
– « La structure gouverne la fonction », ce qui signifie qu’une atteinte structurelle d’une partie du corps va entraîner secondairement une modification de sa fonction.
Au 21ème siècle, il reste de Still l'héritage d'une pratique médicale originale, alternative de la médication à outrance, et qui a fait évoluer favorablement la compréhension de certains mécanismes biomécaniques.
Mais à mon sens, ce que m'a apporté de plus précieux l'ostéopathie, c'est l'établissement d'un langage de communication intime entre les mains du praticien et le corps du patient.